Conclusion (MAE):
Depuis quelques années, le Parlement européen et la Commission légifère sur des évolutions sociétales, familiales. Ce qui vient de Bruxelles vient principalement d'Allemagne. En Allemagne/Autriche, il existe toute une industrie de l'enfant infiniment plus développée qu'en France.
Actuellement, dans l'UE, un peu plus de 1000 MAE sont émis. Ils concernent dans leur écrasante majorité des infractions mineures ;
Voir:
http://commissioner.cws.coe.int/tiki-view_blog_post.php?postId=125
Faut-il plus d'Europe ? Certains élus souhaitent garder le dispositif du MAE mais exclure les infractions mineures. C'est illusoire pour deux raisons :
- l'Allemagne et l'Autriche capitalisent beaucoup grâce aux infractions mineures (qui représentent les ¾ des MAE)
- on peut toujours prétendre qu'un individu s'est rendu coupable de « terrorisme ou d'apologie du terrorisme » ou « d'association de malfaiteurs » ou de « participation à une organisation criminelle ».
Par exemple, le parti UE Democrats (alliance pour une Europe des démocraties) pourrait être déclaré illégal dans un Etat, et rester légal en France. Tout membre (dont Nicolas Dupont-Aignan, ce « grand kriminel eurosceptique » qui passe une Kalashnikov à la frontière franco-italienne) peut se voir lancer un MAE contre lui. Tout militant eurosceptique peut être victime d'un MAE, comme les cas concrets vus en C).
Il faut récupérer plus de souveraineté nationale, redonner à l'Etat français les moyens d'agir et être ferme. Il faut conditionner l'application des accords internationaux à la réciprocité, dans tous les domaines, y compris pour les questions concernant les enlèvements d'enfants.
La revendication d’une « utilisation non politique » du mandat d’arrêt européen, par nature politique, est en soi un non-sens. On ne peut faire face à l’ampleur du déni de démocratie que constitue cette réforme qu'en réclamant sa suppression et le retour à l'ancienne procédure d’extradition.
Nous ne sommes plus en 1940, et il n’est plus nécessaire de recourir à la force armée pour prendre le contrôle de la France, s'accaparer de ses richesses. Le droit seul peut suffire. Ce processus est long et laborieux mais très efficace, il s’agit de la prétendue « construction européenne ». Le MAE, les enlèvements légaux d'enfants, l'euro cher, ainsi que d'autres mécanismes de l'UE permettent à l'Allemagne/Autriche de piller ses voisins, sans force armée.
Pour un parti politique eurosceptique, il est piégeant de penser que parler des enlèvements légaux d'enfants et des MAE ne « rapporte pas assez d'électeurs », ou bien « ne permettent pas à eux seuls à l'Allemagne/Autriche de capitaliser ». En effet, la « construction européenne » est en fait une multitude de petits traîtés « entourloupe » que l'on fait passer au compte-goutte, chacun ne concernant à lui seul que très peu d'électeurs, mais tous mis bout à bout concernent l'écrasante majorité des français.
Un autre piège est de penser que le MAE et les enlèvements légaux d'enfants, cela ne rapporte que très peu à l'Allemagne/Autriche par rapport à l'Euro cher. Mais que se passerait-il si un (ou plusieurs) Etat sort de l'Euro ? C'est pour cela que l'Allemagne/Autriche utilisent tous les subterfuges possibles pour capitaliser.
Le MAE et les enlèvements légaux d'enfants se font à l'échelle industrielle, entre l'Allemagne/Autriche et le reste du monde, pas seulement entre l'Allemagne/Autriche et la France, et ce depuis des années (pour le MAE) et des décennies (pour les enlèvements d'enfants). Cela représente plusieurs CENTAINES DE MILLIARDS d'Euros que les gouvernements allemand et autrichien s'accaparent FRAUDULEUSEMENT en utilisant le droit européen.