Patrice Court-Fortune et François Vermande à la défense du transport ferroviaire Auvergnat
Retour sur la venue de Patrice Court-Fortune, le vendredi 4 avril 2014, pour défendre les trains régionaux en Auvergne (communique)
Déclaration de Patrice COURT-FORTUNE et François VERMANDE élu du Conseil Général du Cantal, candidats de Debout la République aux élections Européennes
"En fait, ce sont les lois de décentralisation qui, au bout de leur application, vont faire supporter, aux régions et collectivités locales, le poids de l'entretien et des dessertes des lignes Régionales.
L'Europe a interdit que des bénéfices de lignes puissent rééquilibrer des déficits d'autres lignes comme elle s'oppose à des fusions de bilans entre types de trafics (voyageurs et fret).
La SNCF a accepté de se scinder en de nombreuses branches (Fret, "Voyages" (avec le TGV), "Proximités" (Transilien, TER, INTERCITES, Infra TER) indépendantes les unes des autres et se livrant parfois à de rudes concurrences (ex. VFLI ou GEODIS contre FRET SNCF) qui la conduisent à afficher un déficit global annuel.
La SNCF s'est transformée en une banque qui réalise des bénéfices sur des activités extra ferroviaires : GEODIS fret qui est routier, KEOLIS voyageurs qui est routier aussi, dividendes de ses placements participatifs dans des sociétés ferroviaires étrangères, ESPAGNE, SUEDE, ITALIE, ANGLETERRE, USA, activités dites " internationales" TOUT CELA NOUS MENANT LOIN DE L'AUVERGNE ! , ou pire, grâce à la sous-traitance qu'elle pratique pour percevoir des plus-values sur des travaux qu'elle s'était engagée à exécuter elle-même, les Gares rapportent par les locations d'emplacements commerciaux ou par les ventes de locaux et terrains désaffectés, vente des bijoux de famille en quelque sorte !
Il faut que la SNCF se recentre sur son cœur de métier, cesse d'être touche-à-tout et renonce à l'exécution de sa perspective prédatrice résumer par la périphrase : "il faut faire cracher les régions".
Peu nous importe qu'elle soit présente dans 120 pays du monde : les Usagers exigent que les dessertes, en nombre et amplitude horaire, correspondent à leurs besoins : il ne sert à rien de faire circuler des trains vides mais il est plus grave d'obliger les voyageurs à utiliser des véhicules routiers, faute d'horaires adaptés.
C'est à la SNCF de se plier aux impératifs des voyageurs, ce n'est pas aux usagers qu'il revient de se plier aux exigences d'exploitation du transporteur ferroviaire.".
Parussions presse
Article site Mon43.fr ( ICI)
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