Debout L'Auvergne

Debout L'Auvergne

La dangereuse commission européenne

 

Les États  furent au cœur du processus de la construction européenne. Présents dans des institutions, tel que le Conseil européen, regroupant les chefs d'État et de gouvernement, ainsi qu'au sein du Conseil des ministres (regroupant les différents ministres en fonction), ils ont peu à peu perdu de leur poids politique.

 

La Commission européenne et son administration pesante, est devenue la grande gagnante de l'intégration, entamée depuis plusieurs décennies. Présidée actuellement par José Manuel Barroso, passé de l'extrême gauche à l'ultra-libéralisme antiétatique, la commission a pour attribution, avec les vingt-huit commissaires qui la composent, l’initiative des lois avec un quasi-monopole. Ainsi, les commissaires soumettent de manière autoritaire au Conseil et au Parlement européen les lois à voter, et décident des sujets qui seront traités en séance plénière. Quelle belle démocratie, ou vingt-neuf personnes non élues, décident pour cinq cents millions d'individus et vingt-huit pays.

 

"La commission a pour attribution, avec les vingt-huit commissaires qui la composent, un quasi-monopole en ce qui concerne l'initiative des lois."

 

Mais les prérogatives de cet organe ne s’arrêtent pas là, puisqu’elle dispose, entre autres, d’un droit d’initiative sur les orientations de politiques monétaires de la BCE (banque centrale européenne), qui nous impose un euro fort, détruisant la compétitivité des entreprises françaises, tant sur le territoire national que sur les territoires d’exportation. À cela s’ajoute un contrôle toujours plus accru des nations, qui sont de moins en moins souveraines, notamment avec le contrôle de leurs budgets nationaux par la Commission. Ainsi les textes précisent que :

 

 

En outre, les traités précédemment signés, autorisent la Commission à contraindre les États à appliquer les décisions européennes, et doit veiller à ce que les aides d'État ne viennent pas fausser la concurrence (dont sont victimes les services publics français, comme la SNCF). Pour cela, elle bénéficie de l'aide de la Cour de Justice de l'Union Européenne, qu'elle peut saisir et qui pourra par la suite, appliquer des sanctions. Toutes ces institutions nous imposent des choix politiques contraires aux intérêts de la France, nous privant de nos outils de :

 

   - Politique budgétaire (déficit limité à 3% du PIB, dette à 60% du PIB, contrôle budgétaire par la Commission)

 - Politique monétaire (mise en place par la BCE, avec prérogative de la commission dans ce domaine)

   - Politique de change (dictée par la BCE)

  - Politique commerciale (restreinte aux règles de la « concurrence libre et non faussée » et du libre-échange le plus total, qui va connaître un tour de vis supplémentaire en 2015, avec les accords transatlantiques. Ainsi, une entreprise privée, pourra percevoir des dommages-intérêts des États, pour le simple fait que ce dernier ait protégé ses intérêts économiques nationaux.)

 

Pourtant, nous pouvons agir pour retrouver une part de notre souveraineté, dès le 25 mai prochain, en votant pour Debout la République. Car, si la Commission européenne est maîtresse, les règlements prévoient que son président, et les commissaires européens, doivent obtenir la confiance du parlement. En élisant les Euro-réalistes des listes Debout la France, nous pourrons, avec nos partenaires européens (Ukip, Grec Indépendant...), contrer les fédéralistes ultra-libéraux qui nous dirigent, et leurs complices français, présents dans les partis de gouvernement.

 

« Les grands pays le sont pour l’avoir voulu » De Gaulle.

 



09/04/2014
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