Des perspectives économiques moroses pour 2015
La nouvelle année a commencé par les vœux d'un président socialiste aux abois, qui espère encore relancer l'économie française avec les vieilles recettes euro-libérale, qui pourtant, ne se sont soldé que part des échecs. Certains croient au miracle, nous à Debout La France on préfère l'action, comme l'exige la situation actuelle.
La conjoncture économique n'a rien de réjouissante. La consommation est au plus bas, une croissance molle, et des salaires qui stagnent, pourtant faussés par une augmentation des plus hauts salaires. À cela s'ajoute la récente baisse "exceptionnelle" des prix du pétrole. Certains, notamment à la BCE y voient un moteur de la relance, et de l'amélioration de la compétitivité européenne à l'export. Sauf que les grandes pontes de l'institution bancaire européenne, on semblent-ils oubliés qu'il ne s'agissait en rien d'un facteur propre à la zone euro et à l'UE, et que la baisse des prix ;
1) Premièrement, profitera à l'ensemble des acteurs économique internationaux, donc les gains de compétitivité gagnés par les Européens seront dans une mesure semblable à ceux des autres pays du monde. Dans ces conditions, la différenciation par une diminution par les prix n'est possible, à la différence d'une dévaluation monétaire.
2) Et deuxièmement, dans une situation de faible inflation, la baisse du coût des matières premières risque de nous plonger dans une spirale déflationniste.
Les conséquences pourraient être alors une baisse de la consommation, à la fois des ménages et des entreprises – et par lien de causalité une rétractation de la croissance, qui n'a guère progressé en 2014 -, et fatalement, une baisse des recettes de d'États - constitué à plus de la moitié de taxe sur la consommation, recettes de TVA - entrainant une augmentation du déficit publique. La dette publique risque in fine de se creuser, justifiant les politiques d'austérité, qui elle-même freine la consommation. Oxford Economics a d'ailleurs estimé que si le prix du baril se maintenait à 60 dollars, 13 pays européens connaîtraient alors une inflation négative en 2015.
On pourrait ajouter à cela les conséquences néfastes des sanctions prises contre Moscou, et la chute du rouble, qui peuvent engendrer des externalités négatives sur l'ensemble des pays européens, fournisseur de la Russie. Un cercle vicieux dont on semble ne jamais sortir.
À moins, peut-être, que la solution ne soit grecque, avec des élections législatives anticipées fin janvier, qui pourrais voir l'arrivé d'une coalition dirigé par Siriza (constitué de nos alliés les Grec indépendant) opposé à la troïka européenne, et ses politiques d'appauvrissement. Merkel, les technocrates bruxellois et du FMI s'en inquiète déjà, faisant pression sur le peuple Grec.
Un seul souhait pour cette année 2015 ; qu'un vent de renouveau souffle sur la Grèce, souffle sur l'Europe, mais surtout, souffle sur la France.
Pour cela, le 22 et 29 mars 2015, on vote et on s'engage pour Debout La France.
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