Partie V – Le protectionnisme au service de la sauvegarde de l’écosystème
La mondialisation, amenant avec elle la concurrence toujours plus accrue des États, contribue largement à la destruction de notre environnement. Un droit « à polluer « s’est ainsi instauré dans certains pays du globe. Des États, souvent issus d’Asie et du Moyen-Orient, permettent aux grands groupes internationaux des pratiques dégradant l’environnement. Pour leur offrir une énergie à bas coût, on y développe les usines à charbon polluantes. Mais cette pollution au final, c'est vous qui la respirez. Savez-vous que des études ont montré que 10 % des émissions carbonent de la Chine, parvienne jusqu’en Europe. La vague de pollution qu’a connue la France début avril (2ème semaine avril 2015), été elle aussi principalement constitué d’émission de CO2, extérieur à notre territoire.
Pendant ce temps, en France, on veut instaurer une taxe sur les transports. Croyez-vous vraiment, qu’un produit parcourant Nantes-Paris (390km) soit plus polluant qu’un second, parcourant Shanghai –Le Havre (10 000 Km) ? Les mers et océans sont aujourd’hui de plus en plus pollué par les déchets issus des nombreuses pertes des portes conteneurs en mer. Cela remet notamment en cause tout l'écosystème marin et à long terme nos ressources halieutiques. Notre air est, quant à lui, pollué quotidiennement par des milliers de tonnes de kérosène libéré dans l’atmosphère chaque jour issu du fret aérien (1 400 millions de litre par jour, source : US département énergie). Seul le protectionnisme, et le ralentissement de la mondialisation est à même de préserver notre environnement. Mais pour cela faut-il encore que l’on retrouve notre liberté d’agir (l’UE nous interdisant toute forme de protectionnisme) et de taxer les industries polluantes.
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