Debout L'Auvergne

On pourrait dire que tout le monde connaît la définition du mot « démocratie ». Même si, aujourd’hui, en France, nous refusons notre passé au bénéfice d’un présent stérile et d’un avenir douteux, la démocratie est pourtant une de ces pierres de fondement qui constitue l’histoire de la France, l’histoire du peuple français, notre propre histoire.

Nous les Français, nous nous gaussons souvent de la spécificité de notre modèle politique, social, culturel. Ce regard, légèrement méprisant, nous a mis dans une position d’orgueil, et devant la difficulté du présent, nous voulons continuer à nous enfermer dans nos vérités.

Et pourtant, il y en a parmi nous, et nous en sommes, qui voulons des vraies réformes, qui voulons savoir la vérité, qui voulons vivre, sans nous regarder avec honte le matin dans le miroir ou au soir de nos vies, nos enfants et nos petits-enfants.

Nous sommes ceux qui sont méprisés, parce que nous voulons vivre ce que nos aïeux nous ont transmis. Nous vivons et nous travaillons dans et pour la République Française. Nous voulons aussi que nos enfants vivent ici, et qu’ils ne choisissent plus l’exil parce que notre pays ne leur donne pas de chance d’avenir. Nous voulons les meilleures conditions pour nos entreprises et ceux qui paient des impôts, ceux qui travaillent, qu’ils soient salariés ou patrons d’entreprises.

Nous voulons bannir l’envie, la jalouse, l’arrogance de ceux qui se considèrent comme intouchables, qu’ils soient les simples citoyens, les chefs d’entreprises, les politiciens de gauche ou de droite. Nous voulons que le bien commun devienne la valeur de référence dans la vie publique de notre pays.

Nous voulons des meilleures conditions de vie pour ceux qui travaillent et qui sont capables d’être autonomes, indépendants, responsables.

Nous voulons un État prospère, fort qui assurent les meilleures conditions aux jeunes couples, aux faibles, à ceux qui se battent avec une longue maladie et à ceux qui ont tout donné à leur pays tout au long de leur vie. Un État qui sait se défendre quand les attaques viennent du dehors et du dedans. Un État enfin, qui ne fléchit pas, quand ses valeurs sont confondues avec l’indiscipline, l’impolitesse, la haine.

Nous, les simples citoyens, nous reprenons nos droits de la démocratie dans le respect de nous tous, dans le respect des croyances et des différences.

Si la Liberté, l’égalité, la Fraternité ont été les maîtres mots de la Révolution, nous voulons que ces trois piliers de notre vie soient respectés, aimés et défendus. Nous voulons aussi que les mots retrouvent leur véritable valeur et que le mensonge soit banni du langage de nos élus, quel que soit leur bord politique.

Jérémie Coubat