Debout L'Auvergne

Il était une fois dans une région qui se nomme l'Auvergne, un pauvre petit bonhomme,victime du système,véritable Cosette des temps modernes du nom de Farid Benzaabar. Entre août et décembre 2013, cet "accro aux médicaments" s'était rendu coupable de trois cambriolages( mais utiliser le terme coupable n'est-ce pas déjà faire preuve d'une intolérance digne des coupeurs de mains médiévaux?).

En état de manque profond, c'est donc tout naturellement, que notre victime des laboratoires pharmaceutiques commença sa carrière d'Arsène Lupin sous psychotropes dans une pharmacie, qu'il cambriola pour refaire son stock( n'oubliant pas au passage de dérober les 400 euros dans la caisse, après tout, toute peine mérite salaire...).

Quelques semaines passèrent et notre Jean Valjean auvergnat décida de s'attaquer au local des eaux de la ville de Royat dont il arracha le coffre-fort du mur avant de se rendre compte une fois chez lui que le coffre était vide( ce sont vraiment des salops au local de eaux...). Puis en novembre 2013, sans doute déprimé par l'ambiance morbide de Toussaint, c'est à une église que notre ami décida de s'attaquer mais il ne parvint point à arracher le coffre-fort(n'est pas Spaggiari qui veut...).

Se rendant compte qu'il n'avait pas d'avenir dans le cambriolage, Farid décida de se convertir dans la pyromanie et le 3 septembre 2013 il déclencha un incendie à l'Eglise Saint-Pierre-des-Minimes, occupée par 200 clandestins et cela pour régler des comptes avec des roumains, "j'ai fait ça pour les faire partir" finira-il par avouer. Certains observateurs aussi superficiels que malveillants pourraient voir là un attentat raciste alors qu'il s'agit en réalité d'une longue plainte déchirante soudainement exprimée par une victime permanente de l'injustice et de la terreur( Desproges, si tu nous entends...).

Aujourd'hui chers amis, je dois vous dire que mon coeur saigne. Je viens d'apprendre que notre camarade que dis-je, notre frère de combat, combat contre l'injustice et la misère, vient d'être condamné( mes doigts tremblent tellement l'émotion est forte): à un an de prison ferme( ce qui au pays de Oui-Oui veut quand même dire 3 mois).

Décidément mes amis, le pays de OUI-Oui est bien parti pour devenir l'Etat policier ultra-réactionnaire et fascisant contre lequel nos mentors de 68 ont tenté de nous protéger.
Face à la haine et à la répression, camarades pyromanes,toxicomanes et mythomanes, luttons car la victoire est au bout de la seringue et de l'allumette...

Mathieu Piarry