Face à la chienlit, remettre de l’ordre !
François VERMANDE (1)
Candidat Debout la France aux européennes 2014, aux régionales 2015
Quelle est la situation de la France ?
Depuis le début du quinquennat, les thèmes de réformes – exemple : sur la Constitution, l’Education, l’Aménagement du Territoire … - sont suicidaires pour la démocratie : nos « super élites politiques » ont perdu le sens du devoir, de l’honneur, de la volonté, de l’intérêt général !
Il n’y a plus de chef : la défiance envers l’autorité de l’Etat et de ceux qui le dirigent fragilise la France. Prenons l’exemple des enseignants qui, à force de réformes déstabilisatrices baissent les bras… ! de l’information dévoyée par les fausses vérités, la pensée unique, les mensonges, ce qui rend le citoyen désabusé !
Cette défiance crée le doute dans l’esprit de nos compatriotes, et ce doute crée le désordre par manque de repères idéologiques.
Les Français, désabusés, subissent et supportent : ils doivent se ressaisir, le salut ne pouvant venir que de chacun d’eux.
Comment recréer la confiance entre le peuple et nos élus, pour « que la Patrie soit où l’on vit heureux » ?
Les causes de la défiance
Les Français, depuis 30 ans, subissent de nombreuses injustices, instillées par les gouvernements successifs, qui acceptent les oukases de l’Union européenne.
Injustices territoriales : la concentration métropolitaine tue la proximité indispensable pour mieux partager la citoyenneté. L’urbain explose de plus en plus, le rural implose et les élites discourent, en noyant le poisson dans l’eau !
Injustices fiscales : corruption passive, fraudes fiscales, trafic d’influence, prise illégale d’intérêt sont l’apanage des puissants au détriment de ceux qui travaillent honnêtement. Il n’y a pas de main invisible, il n’y a que des rapports de forces violemment injustes. Les masques de l’illusion devront tomber pour recréer une justice et une cohésion nationale !
Injustices dans le travail : le partage exemplaire du travail est un leurre dans sa réalisation. Les hauts dirigeants économiques « à la botte » des actionnaires et des fonds de pensions n’ont qu’un but : les dividendes et stock-options. Tous les moyens sont bons pour institutionnaliser cette injustice au lieu de servir la création d’emploi. Laissons les enseignants enseigner, les entrepreneurs entreprendre, les travailleurs travailler ! Favorisons l’emploi « humanisé » pour rendre la vie du citoyen plus douce, plus « humaine » !
Les Français supportent de moins en moins ces injustices et ils ont raison :
- le double langage des décideurs politiques (ex. : la politique environnementale au lieu de faire faire des économies favorise la gabegie, comme dans le transport initié par la loi Macron !)
- le matraquage politico-administratif qui amplifie l’égocentrisme des élites : ils veulent tous être « chefs », chaque ministre voulant sa réforme à son nom !
- l’incapacité à faire des choix de société, à décider avec raison, bon sens, dans l’intérêt général alors que le Français attend la cohérence dans l’action
- la pensée unique/inique amplifiée par le brouhaha « people » qui démobilise et paralyse de peur les gestionnaires d’Etat qui s’en trouve affaibli.
De haut en bas de la démocratie française, les responsabilités doivent être partagées et l’exemplarité doit être la règle pour lutter contre ces injustices.
Qui peut provoquer le sursaut national ?
Le puissant, en démocratie, commande ; l’opinion gouverne : que nos législateurs cessent de manipuler l’opinion par sondages répétitifs, par campagnes électoralistes permanentes (7 élections dans ce quinquennat, quand même…)
L’accumulation des lois sans décret d’application, à 60% … inadmissible !
La remise en cause permanente de la constitution de la Vème république gaullienne, du Président de la République, chef de l’Etat, chef des armées devient au fil des gouvernements miroir de la médiocrité, vide idéologique, nivellement culturel de nos parlementaires.
Pendant ce temps, le chômage augmente, la croissance stagne, les produits français ne se vendent pas (sauf les avions et les armes...) ; le matraquage des réformes, incessantes et inappropriées dans l’éducation et la formation de nos jeunes, malgré tout l’argent qui y est mis, perturbe l’esprit républicain et citoyen.
Résistons à cet abaissement national !
Révoltons-nous avec un esprit critique libéré, dans le respect et le partage de nos valeurs judéo-chrétiennes, ouvertes, tolérantes, dignes mais pas au prix du mépris !
Refusons la révolution qui gronde, car « dans la révolution, il y a deux sortes de gens : ceux qui la font – et se font tuer – et ceux qui en profitent » (Napoléon 1er)
La révolte doit venir déjà des Français :
« Car un grand peuple sans âme n’est qu’une vaste foule »(Lamartine)
- nous devons inculquer à nos enfants, nos jeunes, les principes de la « culture citoyenne » en fonction d’une pédagogie en cohérence avec nos valeurs républicaines : le fil conducteur doit en être le respect de l’humanisme.
- reconstruire un « esprit de vigilance », par un service militaire universel sur 6 mois (3 mois pour que la France « donne » à nos jeunes et 3 autres mois où nos jeunes « donnent » au SDIS, communes, hôpitaux, gendarmerie, police, ONG…). Ainsi, obligatoire pour tous les Français, filles et garçons, qui auront le choix d’être incorporés entre 18 et 21 ans, il aura aussi le mérite de mettre 400 000 jeunes, tous les 6 mois hors des statistiques du chômage.
Coût : 1,5 milliard d’euro. Ne dites pas que c’est cher car le laxisme de l’Etat favorise ou génère :
- 3,7 milliards de coûts dus aux violences collectives sur les 3 dernières années
- 20 milliards de manque à gagner pour la Sécurité sociale
- 7 milliards de fraude fiscale
- 52 800 fraudeurs aux transports : 600 millions de pertes !
Face à cette « chienlit », souvent orchestrée par des « trotskistes bobos », des soixante-huitards investissant tous les rouages de l’Etat et des médias, des indépendantistes cagoulés pour cacher je ne sais quelles sournoiseries, des profiteurs mafieux, des extrémistes qui, bourgeois en privé, veulent en public mettre le feu aux poudres … nous devons créer une surprise en 2017, en éjectant par le vote les « super élites » qui pensent, agissent bassement, et sont les fossoyeurs de la France aux ordres de groupes de pression, de bureaucrates inconsistants (européens !), de financiers rapaces. Régulons la mondialisation en achetant français, valorisons les responsables qui partagent ces convictions et qui s’engagent à travailler en équipes, sans cumul… pour mieux faire vivre la démocratie et relever la France dans l’intérêt des Français !
Oui, la France, Etat-nation doit rester debout !
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