Debout L'Auvergne

Debout L'Auvergne

Partie I - Une vision stratégique de l'économie française

Un État ne peut rester une puissance économique, que s’il est en mesure de préserver ses activités dites "stratégique", pour leur rôle central dans le progrès et la croissance économique à long terme. Exemple marquant de cette faillite de l'État à garantir à long terme l'indépendance de la France et sa survie économique, l'abandon d'Arcelor à Mittal. Symbole emblématique de la lutte industrielle française, largement instrumentalisé par notre ex et actuel président, alors même que le sort de la sidérurgie française s'est joué bien avant que nos responsables politiques brassent du vent médiatique de leur petit bras, pour faire parler de leurs personnes. En 2004, Arcelor, à l'époque consortium Européen, numéro 2 mondial, est racheté par le numéro 1 mondial, Mittal, géant indien de la sidérurgie. Silence mutique de la commission européenne, qui ne voit ni l'atteinte à la libre concurrence, mais qui au-delà, ne présage pas le danger pour la France et l’Europe de sacrifier notre sidérurgie, élément pourtant à la base de tout secteur industriel. De quoi sont faits nos magnifiques avions d’Airbus, qu'on aime tant vanter, si ce n'est de métaux transformés par l'activité sidérurgique. Il en est de même pour le secteur automobile, ferroviaire, et l'ensemble de leur filière sous-traitante. Si demain Mittal se lance sur le secteur de l'aéronautique, croyez-vous qu'il vendra ces produits aux sous-traitants d’Airbus au même prix qu'à ses propres entreprises, ou jouera-t-il l’enchère, pour augmenter le coût final des produits de la concurrence ? L'union européenne dans ce dossier a largement contribué à l'affaiblissement de toute l'Europe, et particulièrement de la France.


Autre exemple emblématique, du court-termisme de nos Hommes politiques, la vente de la branche énergie d'Altom à Générale Electrique, secteur pourtant bénéficiaire et reconnu dans le monde entier pour sa qualité. L’énergie, l'essence de nos équipements, ressources assez précieuses pour être génératrice de croissance, capable de faire fonctionner les technologies de pointe, comme celle du quotidien, qui désormais se fera sans le contrôle de la France, aux mains de puissance économique étrangère. 

 

Pourtant on aurait pu éviter cela par le décret n°2005-1739 permettant au gouvernement de mettre son veto aux investissements étrangers quand ceux-ci menacent les intérêts stratégiques


A cela s'est ajouté la perte de nos technologies, de nos brevets, de notre savoir-faire, mais aussi de nos emplois. 

 

Suite ...

 



11/05/2015
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